Seiko Seikomatic Weekdater 6206-8990 1964

La gamme Seikomatic a été présentée par Seiko au début des années 60. C'était la gamme de montres automatiques la plus élevée du constructeur japonais à l'époque.
En 1963, la première Seikomatic Weekdater jour date est apparue, s'appuyant sur le calibre Seikosha 400 33 rubis nouvellement développé. C'était d'ailleurs, le premier calibre jour et date de Seiko.
Un an plus tard, Seiko a adopté une nouvelle façon de nommer ses modèles, en suivant le schéma des numéros de calibre et de boîtier et a élargi la gamme Seikomatic.
Cette même année, la Seikomatic Weekdater 6206-8990 a été lancée, en deux variantes proches mais distinctes.

Présentation

Ce qui frappe avec ce modèle vintage, c'est sa taille et la luminosité du cadran qui émerge littéralement du poignet.
Les deux versions sont similaires, il y a la classique et la plus courante avec des aiguilles simples et une lunette standard et la "sportive" avec des aiguilles dauphines lumineuses et des plots lumineuses sur le réhaut.

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Le cadran et les aiguilles

Le cadran blanc est large, avec un léger brossage soleillé. Les index des heures sont constitués de fins bâtons métalliques, celui de midi est doublé en largeur. Les écritures font référence à la gamme, au modèle, à l'empierrement, à l'étanchéité et tout en bas à la référence du mouvement (6206) et à la référence du cadran (qui peut être 8990T, 8890R, 8890TAD). Ce qui est notable, c'est l'absence du logo Seiko et la présence du premier logo Seikomatic, représentant une sorte de toupie. Je n'ai pas encore rencontré de 8990 avec un cadran noir, je ne sais pas s'il était disponible ou non.
Les aiguilles sont de type Dauphine, pleines ou remplies de matière lumineuse.
Deux guichets sont présents, la date standard positionnée à 3h avec un cadre chromé et le jour à 6h écrit en toutes lettres. Le jour peut être imprimé en anglais ou plus rarement en kanji japonais, le samedi est en bleu, le dimanche en rouge.
Enfin, le cadran est entouré d'une lunette en métal blanc sur laquelle est imprimée une échelle des minutes, avec des plots lumineux sur la version sportive.

Le boîtier

Le boîtier entièrement en acier inoxydable porte la référence 8990 et est très similaire, voire identique à l'ancien J13080. Le fond du boîtier est pressé. La couronne est petite, positionnée à 4 heures et n'est presque pas visible. Le mouvement 6206 ne peut pas être remonté à la main, il n'était donc pas nécessaire d'avoir une grosse couronne.
Au dos on retrouve les éléments que l'on retrouve sur la plupart des Seikomatics, le dauphin, la marque, la matière du boîtier (SS), les références du calibre et du boîtier ainsi que l'étanchéité et le numéro de série de la montre.
Sur la face intérieure du fond, encore une fois les références du calibre et du boîtier. Le plexi est pressé sur le boîtier et maintenu grâce à la lunette extérieure (elle aussi pressée).
Le boîtier Weekdater 6206-8990 était également disponible en version plaquée or, avec aiguilles et index assortis.

Le mouvement

Cette Seikomatic est équipée du mouvement Seiko 6206 bien connu, présent sur de nombreuses Seikomatics et sur la gamme Business plus rare. Selon mon expérience, c'est l'un des mouvements les plus fiables et les plus faciles à réviser et à entretenir jamais réalisés par Seiko. Je n'ai jamais eu à abandonner un 6206, ils redémarrent tous après un bon nettoyage et une relubrification. Impressionant.
Comme vous pouvez le voir sur la photo, le mouvement est non seulement fiable mais aussi beau avec sa couleur dorée. Comme je l'ai mentionné plus tôt, il ne peut pas être remonté à la main et lorsqu'il s'est arrêté, vous devrez secouer la montre pendant environ 30 secondes pour commencer à charger le ressort, puis la porter.
La date a un réglage rapide mais pas le jour.

En conclusion

Cette Seikomatic Weekdater 6206-8990 est selon moi, l'une des Seiko vintage les plus séduisantes, surtout dans sa version sportive. Sa taille, son design, sa fiabilité en font une montre à porter tous les jours.